Une situation qui génère pourtant des niveaux de préoccupation très différenciés au sein des deux pays.
Ces deux pays de l’Union Européenne ont comme point commun d’être ceux au sein desquels la population se sent la plus exposée aux risques.
Sur l’ensemble des risques testés au cours de l’enquête, les Grecs ou les Italiens sont dans tous les cas ceux qui estiment le plus souvent qu’il est probable qu’ils y soient confrontés. La majorité des Grecs et des Italiens estime plutôt probable de rencontrer les problèmes suivants : le chômage (respectivement 70% et 69%), un accident de la route (59% et 66%), un risque d’agression ou de vol (54% et 55%) ou d’ordre financier (52%). Début 2012, dans une enquête Ipsos, presqu’un quart des Italiens déclarait avoir été frappé directement, eux-mêmes ou leur famille par les effets de la crise au cours des douze derniers mois.
Dans le même temps, au sein de l’Union Européenne, les Grecs et les Italiens sont ceux qui considèrent le plus souvent que les systèmes de protection ont moins bien fonctionné depuis cinq ans face aux risques économiques et sociaux (73% des Italiens et 69% des Grecs). En cela, ils se différencient de la France ou seule une minorité de la population estime être moins bien protégée (37%).
De même, c’est au sein de ces deux pays que le sentiment de protection face aux dix-sept risques testés est le plus faible. C’est le cas pour les risques concernant les biens matériels, notamment la destruction du logement (45% des Grecs et 51% des Italiens estiment n’avoir aucune protection contre seulement 32% au global) ou le vol (52% des Grecs et 56% des Italiens estiment n’avoir aucune protection contre seulement 33% au global).
Le niveau de protection ressenti est aussi très faible en ce qui concerne les risques sociaux et plus spécifiquement la perte d’emploi (65% des Grecs et 71% des Italiens estiment n’avoir aucune protection contre 57% au global). Le sentiment de protection est aussi très faible face aux risques d’accidents, d’invalidité ou encore d’incapacités.
Logiquement, les populations grecques et italiennes affichent aussi une capacité relativement faible à faire face financièrement aux différents risques testés.
Toutefois, la Grèce et l’Italie se distinguent sur un point fondamental, celui du niveau de préoccupation face aux différents risques :
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